Benutzer:Clingcost/Saint-Amand Bazard

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Vorlage:Infobox Biographie Saint-Amand Bazard (*18. September 1791 in Paris , † 29. Juli 1832 in Courtry ), auch bekannt als Armand Bazard, ist einer der Gründer und Führer der Carbonaria in Italien, Charbonneriein Frankreich. Er wird dann Sprecher und ist zusammen mit Barthélemy Prosper Enfantin einer der zwei Väter des Saint-Simonismus.

Leben[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Die Eltern Bazards sind nicht bekannt. Er hat mindestens eine Schwester, Palmyre Bazard.[1]. Bazard hatte eine schwierige Jugend: als uneheliches Kind war er von seinen Eltern mittellos verlassenim Leben waren schwierig: Kind ehebrecherisch, er war zu sich selbst, ohne Mittel, ab dem Alter von 16 Jahren verlassen worden.[2].

Jeunesse[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

En 1813, à Vorlage:Unité, Saint-Amand se marie avec Claire Joubert. Claire, et son frère Nicolas, sont les enfants de Pierre-Mathieu Joubert, conventionnel membre de l'Assemblée constituante de 1789[3], Évêque constitutionnel, qui, en 1792, a renoncé à toute fonction ecclésiastique et s'est marié le Vorlage:Date. Ce beau-père, ancien curé, exerce différentes fonctions publiques : président de l'administration du département de la Seine, Préfet de la préfecture du Nord, à Lille, du Vorlage:Date au Vorlage:Date, administrateur général de l'octroi de la Seine et conseiller du département de la Seine jusqu'à son décès le Vorlage:Date. Claire et Saint-Amand auront quatre[4] enfants : Claire née à Paris le Vorlage:Date, mariée à Saint-Chéron le Vorlage:Date, premier mariage célébré par les saint-simoniens[5], Albert né vers 1815, Laure, née le Vorlage:Date, et Zaire.

Le Vorlage:Date, au cours des combats de la bataille de Paris Saint-Amand Bazard se distingue, chaussée de Vincennes, en reprenant les canons de l'École polytechnique[6]. Récompensé pour ce fait de bravoure, il est nommé capitaine de la garde nationale et décoré de la croix d'honneur.

Saint-Amand Bazard obtient un emploi de commis à la division de l'octroi de la préfecture de la Seine.

Sociétés secrètes et conspiration contre les Bourbons[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Saint-Amand Bazard, avec ses amis Philippe Buchez, Pierre Dugied et Nicolas Joubert[7], fonde ou participe à divers groupes rassemblant des étudiants, des jeunes gens du commerce et des collègues commis d'administration à l'octroi. Il devient le Vénérable de la loge des Amis de la Vérité, loge maçonnique au fonctionnement ressemblant plutôt à un club républicain, l'objectif étant de débattre et agir, pour renverser les Bourbons, sans s'embarrasser de pratiques considérées comme désuètes. En 1820 il est capitaine de la Compagnie franche des écoles et participe au Bazard français, dont l'échec provoque la fuite vers l'Italie de Philippe Buchez et Nicolas Joubert.

Le Vorlage:Date, toujours avec les anciens de la loge, Philippe Buchez, Pierre Dugied et Nicolas Joubert, et quelques autres, Bazard fonde une Charbonnerie française, en s'inspirant de la Carbonaria italienne, dont les statuts ont été rapportés d'Italie par Buchez et Joubert. Le groupe traduit le texte et le réécrit en l'expurgeant du religieux et du mystique de l'original Napolitain. La direction de la Charbonnerie française est confiée dans un premier temps à Saint-Amand Bazard puis, pour intensifier son influence, à des personnalités. C'est La Fayette qui exerce cette fonction lors de la conspiration avortée de Belfort. Bazard réussit à s'enfuir. Sur la route du retour vers Paris, il rencontre La Fayette, qui avait pris du retard, et lui évite ainsi d'être compromis. Les conspirateurs ayant été infiltrés et certains, comme Philippe Buchez, arrêtés, Bazard est poursuivi et jugé par contumace à la peine de mort. Il entre en clandestinité, mais continuera à publier des articles de manière anonyme.

Collaborateur puis Père saint-simonien[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Saint-Amand Bazard sort de l'ombre en signant de son nom un article dans le numéro du Vorlage:Date du journal Le Producteur, il y participe à la polémique entre les rédacteurs et Benjamin Constant. Son autorité et son sérieux le feront devenir de plus en plus influent, les membres l'écoutent et apprécient ses idées ; sa froideur contraste avec le charisme d'Enfantin. Bazard expose la doctrine de Saint-Simon, notamment dans des réunions où ses qualités d'orateur sont efficaces pour la diffusion des idées et le recrutement de nouveaux adeptes. L'organisation se structure, avec la mise en place d'une stricte hiérarchie. Son emprise sur l'organisation se concrétise en 1828 lorsqu'il devient porte-parole du mouvement. Néanmoins il perd cet avantage, lorsqu'en fin d'année une orientation résolument religieuse du mouvement se dessine sous l'impulsion d'Enfantin. Bazard est réticent, mais il n'a pas les moyens pour s'opposer à la volonté d'Enfantin. Les membres ne les départagent pas, une direction duale est créée. Ils sont nommés co-chefs de la Religion Saint-Simonienne[8]. Le jour de Noël 1829, Bazard et Enfantin reçoivent d'Olinde Rodrigues le titre de « Pères suprêmes ». Cette orientation provoque un premier départ ; Buchez quitte les saint-simoniens.

En 1830, lors de la Révolution de Juillet Saint-Amand Bazard est missionné pour aller demander une dictature provisoire à La Fayette afin de faire passer les réformes économiques saint-simoniennes. Son refus ne tarit pas les ressources des Saint-Simoniens qui voient arriver de nouveaux adeptes. Le rachat du journal Le Globe, en septembre 1830 permet d'accroître la propagande; le nouveau Le Globe, paru le Vorlage:Date, a comme sous-titre Journal de la doctrine de Saint-Simon. Un nouveau tournant a lieu à l'approche de l'été. En août le sous-titre du Globe devient Journal de la religion saint-simonienne. Le religieux et le mystique dominent, la lutte est ouverte entre Bazard et Enfantin. Ce dernier devient le seul Père Suprême [9].

Depuis l'origine les deux leaders sont en confrontation. Les premières années, l'autorité était plutôt du côté de Saint-Amand Bazard avec des mots d'ordre comme l’abolition de l’exploitation de l’homme par l’homme paru dans l’Exposition de la doctrine, ouvrage issu des conférences faites par Bazard au nom de tous. L'évolution religieuse a fait glisser l'avantage vers Enfantin. Pour conserver son autorité, Bazard s'est aventuré dans un champ où il est dominé dans le domaine de l'inventivité intellectuelle. La pression exercée par Enfantin est de plus en plus forte, les orientations qu'il met en pratique dans sa maison rue Monsigny, notamment celles concernant le mysticisme sensuel[10], provoquent la rupture.

Décès[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Saint-Amand Bazard, affaibli par un accident vasculaire cérébral, survenu pendant le psychodrame[11], impliquant son épouse Claire, provoqué par Enfantin, indique publiquement, le 11 novembre 1831, qu'il se retire de la direction du mouvement. Ce schisme provoque le départ de ses partisans, mais il ne réussira pas à les fédérer pour reprendre la main sur les saint-simoniens. Il meurt à Courtry le Vorlage:Date.

Travaux[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Textes publiés[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

  • Saint-Amand Bazard, Doctrine de Saint-Simon: exposition : première année, 1829, L. Hauman et Cie., 1831
  • Saint-Amand Bazard, Articles parus dans les journaux saint-simoniens, fonds Enfantin[12].

Lettres[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

  • Saint-Amand Bazard, lettres de, fonds Enfantin[12]

Notes et références[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Vorlage:Références

Bibliographie[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

  • Vorlage:Smiley: Der Parameter XIX wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xix 
    • Guillaumin, Paris révolutionnaire, tome 2, Guillaumin, 1834, lire, texte libre de droit (consulté le 04/10/2009).
    • A.-L. d'Harmonville, Dictionnaire des dates, des faits, de lieux et des hommes historiques: ou, Les tables de l'histoire, répertoire alphabétique de chronologie universelle ..., A. Levavasseur et cie, 1842, p. 542, lire, texte libre de droit (consulté le 04/10/2009).
    • Joseph-Marie Quérard, Félix Bourquelot, Charles-Léopold Louandre, Alfred Maury, La littérature française contemporaine, Daguin, 1842, pp. 215-216, lire, texte libre de droit (consulté le 04/10/2009).
    • Achille de Vaulabelle, Chute de l'empire: Histoire des deux restaurations jusqu'à la chute de Charles X, Perrotin, 1851, lire, texte libre de droit (consulté le 04/10/2009).
  • Vorlage:Smiley: Der Parameter XX wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xx 
    • Michel Cordillot, Biographies nouvelles, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, t. 44 (1789-1939), l’Atelier, Paris, 1997, p. 45-46.
    • Odile Krakovitch, Maria Teresa Bulciolu. L'École saint-simonienne et la femme. Notes et documents pour une histoire du rôle de la femme dans la société saint-simonienne, 1828-1833, Pisa, Goliardica, 1980. In-8°, 256 pages. [Etudes sur l'égalité.], Bibliothèque de l'école des chartes, 1982, n° 2, pp. 321-322.
    • Ralph P. Locke, Malou Haine, Les Saint-Simoniens et la musique, Mardaga, 1992.
    • Pierre Musso, Saint-Simon et le saint-simonisme. Collection Que Sais-je? PUF. 1999.
  • Vorlage:Smiley: Der Parameter XXI wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xxi 
    • Jean-Marie Roulin, Corps, littérature, société, 1789-1900, Cnrs. Unité mixte de recherche LIRE, Université de Saint-Etienne, 2005, Vorlage:ISBN.
    • Michelle Zancarini-Fournel, Histoire des femmes en France: XIXe-XXe siècle, Presses universitaires de Rennes, 2005, Vorlage:ISBN.

Portrait[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Voir aussi[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Vorlage:Autres projets

Articles connexes[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Weblinks[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Einzelnachweise[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

  1. Maria Teresa Bulciolu, p.240 : « Palmyre Bazard Sœur de Saint-Amand Bazard, membre de la Famille saint-simonienne vers 1831 » lire (consulté le 04/10/2009).
  2. http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Flire.ish-lyon.cnrs.fr%2FESS%2Fbazard.html .
  3. Député du bailliage d'Angoulême, Liste alphabétique des membres de l'Assemblée constituante de 1789.
  4. Philippe Régnier
  5. Annales de philosophie chrétienne, tome XI, 1835. Le premier avait eu lieu le 11 octobre) entre la fille aînée des Bazard et Alexandre de Saint-Chéron, rédacteur du Globe, journal du mouvement.
  6. Guillaumin, p. 459 lire (consulté le 04/10/2009).
  7. Nicolas Joubert est le frère de sa femme Claire.
  8. Ce sont les autorités policières qui parleront de secte. Au sens de l'époque, moins fort qu'aujourd'hui.
  9. Ralph P. Locke, Malou Haine, Les Saint-Simoniens et la musique, p. 27, lire (consulté le 04/10/2009)
  10. Maria Teresa Bulciolu, p. 321
  11. Jean-Marie Roulin, Corps, littérature, société, p. 95 lire (consulté le 04/10/2009).
  12. a b Site de la Bibliothèque Nationale française (Bnf), Fonds Enfantin ou fonds saint-simonien de la bibliothèque de l'Arsenal.


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